À propos de nous
La couture est notre passion
Notre atelier se trouve au sud de la France à Marseille.
On vous invite plonger dans l'univers raffiné de la soie et de dentelle avec notre collection, réunissant une gamme variée de tissue de la haute qualité. Tous les tissus qu'on utilise de nos créations sont fabriqués en Europe, notamment en France et Italie et sont d'une qualité exceptionnelle.
Fidèle aux traditions artisanales on confectionne très peu d'exemplaires de même modèle.
Ce travail minutieux donne une finition élégante et délicate qui transforme nos créations en véritables oeuvres d'art.
Lorsque l'une de nos créations est portée, la magie opère, révélant une alliance parfaite entre la main experte de l'artisan et l'élégance intemporelle de la féminité...
Comment s'assurer que la soie est vrai?
La soie naturelle résiste un peu au feu. Quand on brûle de la vrai soie, aucune flamme n’est visible. On sens une odeur similaire à celle des cheveux brûlés. Les résidus se présentent sous la forme de boules minuscules que l’on peut écraser facilement en poudre.
Pour ne laisser planer aucun doute de composition de tissu on vous envoie un échantillon. Vous pouvez le faire brûler.
Entretien soie
La soie c'est beau, c'est soyeux, c'est chic... et c'est fragile!
Pour laver un vêtement en soie on vous conseille éviter les lessives en poudre. Lorsque vous choisissez votre lessive, assurez-vous qu'elle ne contient pas d'agents blanchissants. Comme c'est souvent le cas des formules en poudre, choisissez de préférence une lessive liquide ou tout simplement le savon de Marseille. Encore mieux: un produit lavant spécifique "Soie" comme Tenestar. C'est une lessive spécialement étudiée pour préserver les fibres de soie afin qu'elles gardent leur brillance et leur douceur.
La lavage de soie se fait avec de l'eau tiède, pas plus de 30°C! L'eau chaude abîme les fibres. On vous conseille laver vos vêtements en soie à la main et pas dans la machine pour éviter l'endommagement des fibres de soie et de dentelle. Pour un lavage à la main on évite de fretter, on laisse plutôt tremper la soie dans l'eau savonneuse mai pas plus de 5 minutes. Et on la rince soigneusement dans l'eau froide.
Pour essorer le vêtement en soie on éponge le tissu entre les deux serviettes, puis on l'éteint bien à plat sur un étendoir. Enfin on évite d'exposer la soie au soleil ou près d'un radiateur. Évitez absolument l'utilisation de pinces à linge.
Pour repasser la soie en toute sécurité, réglez votre fer-à-repasser à basse température, puis repassez le vêtement en soie à l'envers.
PETITE ASTUCE: COMMENT RAVIVER LA SOIE.
Ajoutez une cuillère de vinaigre blanc dans l'eau de rinçage pour raviver les couleurs de votre vêtement en soie. Videz à nouveau l'eau et presser délicatement sans l'essorer, pour éliminer l'excédent d'eau avant de la faire sécher sur une serviette.
Ça peut vous intéresser
La soie est une matière textile naturelle dite d’origine animale: contrairement au lin ou au coton dont l’origine est végétale, la soie provient du cocon que fabrique la chenille de bombyx, soit « le ver à soie ».
Le fil de soie est un fil continu d’une solidité excellente, comparable à fil d’acier de même section. Rare, somptueuse, épatante par ses qualités techniques, la soie a toujours charmé les hommes et représente le luxe et la distinction.
Le contact de la peau avec la soie est agréable et sain car la soie ne provoque pas d’allergie et s’avère thermorégulatrice (chaude en hiver, plus fraîche en été).
Nous vous proposons d’en savoir plus sur cette matière ancestrale à la beauté intemporelle voire inégalable.
Histoire de soie.
L’origine de la soie possède le charme d’un joli conte. On raconte en effet qu’une princesse chinoise aurait découvert la soie 2700 ans avant JC, en faisant tomber dans sa tasse de thé un cocon de bombyx (qui lui-même est la chenille d’un papillon) tombé d’un mûrier au-dessus d’elle. Un long fil se serait dévidé lorsqu’elle aurait tenté de récupérer le cocon…
La soie chinoise demeura un secret infiniment précieux et jalousement gardé pendant près de trois millénaires. Le ver à soie fut élevé dans le but de produire et de tisser la soie - un élevage que l’on appelle la sériciculture - et quiconque tentait de voler des vers à soie, des cocon ou même des oeufs étaient condamnés à mort!
Forte de cette situation de monopole, la Chine commerçait avec le reste du monde. On a appelé « route de la soie » les chemins, traversant déserts et montagnes pour relier l’Asie à l’Europe, empruntés à partir du II-ème siècle par les caravanes qui transportaient diverses richesses à de fins commerciales, dont la principale marchandise et la plus prisée était la soie.
Le monopole prit fin au VI-ème siècle lorsque deux moines envoyés par l’empereur Justinien cachèrent des oeufs de vers à soie dans leurs bâtons de pèlerin et les ramenèrent jusqu’à l’Empire Romain d’Orient (ou empire byzantin), aux bords de la Méditerranée. Le murier et son ver à soie furent introduits dans l’ancienne Péloponnèse et en Grèce, mais c’est la Sicile qui maîtrisa réellement la première la sériciculture en 1440 et put alors produire la soie pour le reste de l’Europe (et en premier lieu pour l’Italie).
En France la production de soie prit son essor sous Charles VIII qui fit planter des mûriers venus de Sicile et de Naples dans la région de Montélimar et encouragea les fabriques de soie de Lyon et de Tours par l’octroi de privilèges. Puis Henri IV, sur les conseils d’Olivier de Serres, fit intensifier la plantation de mûriers, fournissant aux agriculteurs gratuitement plants et graines de mûriers, ainsi que les oeufs de bombyx. En 1850, la sériciculture française atteint un très bon niveau et Lyon devient un haut lieu de la soierie.
Aujourd’hui la soie ne représente cependant que moins de 0,2% du marché mondial des fibres textiles: elle reste un textile rare, plus long et compliqué à produire que bien d’autres textiles.
Un seul défaut de la soie c’est son prix. Mais comme on constate que la soie tient très bien dans le temps elle se trouve au final peu coûteuse.
On estime qu’un article en soie coûte environ 20 fois plus cher que son équivalent en coton.